Préparation du lancement
Le CNSL se lance dans un lancement un peu particulier. Il délaisse le bois, l’époxy et autres matériaux ‘classiques’ pour se tourner vers le fer et le béton, de plus le résultat ne doit pas flotter mais bien couler !
Le but de l’opération : placer un corps mort. Voilà les deux tonnes de béton et de fer à mettre à l’eau :
Déplacement sur la cale
Le corps mort se trouve sur le terre-plein du club. Il doit être déplacer d’environ 50m sur la cale avant d’être ensuite mouillé à sa place définitive. La technique mise en œuvre sera un roulage sur des pieux de bois.
Dans un premier temps, soulever le bloc, Glisser des pieux.
Ensuite on le tracte, pas de virage, mais changement du sens de déplacement.
Et toujours remettre des pieux de roulement au fur et à mesure de l’avance.
La descente sur la cale se fera en utilisant le portique et en ripant le bloc de place en place. Il reste de la route.
Première tentative de mouillage
Pour le transport du corps mort sur l’eau, on va utiliser deux seils. Une plate-forme sera mise en place et le corps mort sera suspendu dessous.
Voilà la mise en place de la plate-forme, le vissage et amarrage puis le positionnement du ponton au-dessus du corps mort.
La chaine et la bouée sont prêtes sur la plate-forme. Reste à attendre la marée.
Une mise en place un peu tardive vis à vis de la marée et sans doute une trop grande élasticité du bout qui maintient le corps mort à la plate-forme n’ont pas permis de mener l’opération ce premier soir. On remet au lendemain mais avec une installation du ponton plus tôt.
Deuxième tentative
Pour la deuxième tentative, la plate-forme et l’assemblage des seils sont tout prêt (on a remonté les deux bateaux avec la plate-forme en place !). On positionne les deux bateaux sur la cale, à côté du corps mort et l’on peut alors attacher relativement court à la plate-forme avec un bout moins élastique.
Ensuite, on attend que la marée monte.
Les seils n’étaient pas tout à fait dans leurs lignes, mais le convoi est arrivé à bon port. Le largage a été fait en sectionnant le bout de retenu à la hache.