Comment s’y retrouver!
Avant propos
Vous avez dit « CTBx », contre-plaqué « marine » ?… Ces appellations recouvrent une très large gamme de panneaux. Ce document vous permettra de mieux acheter, en réclamant à votre fournisseur LE contre-plaqué qu’il vous faut.
Les normes officielles
Quel bazard ! Il est clair qu’un constructeur amateur désirant étudier, avant achat, la qualité des panneaux proposés par les différents fournisseurs du marché, va rapidement perdre la tête… Beaucoup de normes se battent en duel dans le domaine des panneaux de contre-plaqué, et l’on peut se demander à l’attention de qui elles sont réalisées ! Sans doute pas pour nous, les clients…
M’enfin ! Voici une approche la plus juste possible de cette jungle.
Les organismes contribuant à la réalisation des normes
- L’Association Française de NORmalisation (AFNOR) est un organisme placé sous le contrôle de l’État. Cet organisme détermine les normes applicables aux techniques, aux sciences et au commerce. Cette normalisation se fait en accord avec l’Organisation internationale de normalisation (ISO).
Les normes sont classées ainsi :- NF : Norme française,
- NF/EN : Norme française reproduisant intégralement une norme européenne,
- NF/ISO : norme française reproduisant intégralement une norme internationale.
L’AFNOR commercialise en ligne les textes des normes sur son site : http://www.afnor.org
- Le Centre Technique du Bois et de l’Ameublement contribue à la conception des normes dans son domaine avec ses partenaires européens.
Son site internet trace l’évolution des normes et leur mise à jour : http://www.fcba.fr
Quelques références relatives au contre-plaqué
Ci-dessous les différents documents faisant référence actuellement :
- NF B 54-154 contre-plaqué à plis – Type de collage – Définition – Essais – Qualification (Oct. 1978) (Révision en cours).
- NF B 54-161 contre-plaqué à plis – Panneaux extérieurs – Spécifications (Oct. 1978) (Révision en cours).
- NF EN 313-1 contre-plaqué – Classification – Désignation – Partie 1 : (B 54-151-1) Classification (Juin 1996).
- NF EN 313-2 contre-plaqué – Classification et terminologie – Partie 2 : (B 54-151-2) Terminologie (Janvier 2000)
- NF EN 314-1contre-plaqué – Qualité du collage – Partie 1 : Méthodes d’essai (B 51-338-1) (Juin 1993- Révision envisagée).
- NF EN 314-2 contre-plaqué – Qualité du collage – Partie 2 : Exigences (B 51-338-2) (Juin 1993 – Révision envisagée).
- EN 326-1 Panneaux à base de bois – Echantillonnage, découpe et contrôle (B 51-190-1) Partie 1 : Echantillonnage et découpe des éprouvettes et expression des résultats d’essai (Juin 1994).
- EN 326-3 Panneaux à base de bois – Echantillonnage, découpe et contrôle- (B 51-190-3) Partie 3 : Contrôle d’une livraison (Octobre 1998).
- NF EN 635-1 contre-plaqué – Classification selon l’aspect des faces – (B 54-170-1) Partie 1 : Généralités (Avril 1995).
- NF EN 635-2 contre-plaqué – Classification selon l’aspect des faces – (B 54-170-2) Partie 2 : Bois feuillus (Juillet 1995).
- NF EN 635-3 contre-plaqué – Classification selon l’aspect des faces – (B 54-170-3) Partie 3 : Bois résineux (Juillet 1995).
- XP ENV 635-4 contre-plaqué – Classification selon l’aspect des faces (B 54-170-4) Partie 4 : Paramètres d’aptitude à la finition, guide – (Décembre 96).
- EN 635-5 contre-plaqué – Classification selon l’aspect des faces – Partie 5 : Méthodes de mesure et d’expression des caractéristiques et des défauts » est en cours de validation..
- NF EN 636-1 contre-plaqué – Exigences – Partie 1 : Exigences (B 54-161-1) pour contre-plaqué utilisé en milieu sec (Publiée en Février 97 – Applicable depuis le 01/01/98).
- NF EN 636-2 contre-plaqué – Exigences – Partie 2 : Exigences (B 54-161-2) pour contre-plaqué utilisé en milieu humide (Publiée en Février 97 – Applicable depuis le 01/01/98).
- NF EN 636-3 contre-plaqué – Exigences – Partie 3 : Exigences (B 54-161-3) pour contre-plaqué utilisé en milieu extérieur (Publiée en Février 97 – Applicable depuis le 01/01/98).
Les normes françaises en usage
- La norme française NF B 54-154rédigée en 1978 sert toujours de référence à un certain nombre de fabricants. Cette norme défini le type de collage des plis de contre-plaqué :
- type 1 : panneaux intérieurs uniquement (milieux secs)
- type 2 : collage résistant temporairement à l’humidité
- type 3 : collage résistant à l’eau mais pas à l’immersion prolongée (intérieurs de bateaux par exemple)
- type 4 : collage résistant à des humidités élévées et à l’immersion (coques ou ponts de bateaux)
- La norme NF B 54-161spécifie les panneaux de contre-plaqué extérieur, communément appelés CTB-X (cette appellation provient sans doute -supposition à confirmer- de l’organisme rédacteur, le Centre Technique du Bois, pour les panneaux eXtérieurs).
Le CTB-X garantit normalement un collage de type 4, ce qui n’est pas toujours vrai. Nous avons en effet trouvé sur le marché des panneaux dits « marine » avec des collages de type 3 (colle mélamine).
La normalisation européenne pour le contre-plaqué
Les normes françaises NF B 54-154 et NF B 54-161 devraient logiquement laisser place aux normes européennes déjà applicables.
Les normes EN 636-1, 2 et 3 définissent 3 classes d’utilisation :
- la classe 1 (EN 636-1) utilisation en intérieur en l’absence d’humidité,
- la classe 2 (EN 636-2) utilisation en intérieur en présence d’humidité,
- la classe 3 (EN 636-3) utilisation en extérieur, résistant aux intempéries.
La principale distinction entre ces différentes classes est la qualité du collage. Les méthodes d’essai pour définir ces qualités sont décrites dans la norme EN 314-1.
La EN 635 reprend des spécifications concernant la qualité visuelle des plis extérieurs. Les EN 635-2 et 3 mentionnent des valeurs limites en ce qui concerne la grandeur des singularités. A partir de ces valeurs, 5 classes sont prévues : E (à peu près exempt de défauts), I, II, III, IV (les dimensions des défauts vont en ordre croissant).
Les classes d’aptitude à la finition sont décrites dans la EN 635-4. Elles vont de « Pouvant être utilisé pour tous types de finitions, vernis inclus » à « Pas d’exigences particulières ».
Les essences de bois en contre-plaqué « marine »
Les principales essences utilisées en « marine » sont sélectionnées parmi les exotiques :
- L’essence la plus utilisée est actuellement l’okoumé.
- Les différents bois dits « acajou » servent fréquemment au parement (placage des faces) : le sipo, le moabi, le sapelli, l’iroko, le niangon, le bété, bossé, cedro, dibétou,
- Le vrai acajou, le Grand Bassam est devenu très rare et très cher.
La fabrication des panneaux de contre-plaqué
Principes
Le contre-plaqué est un matériau fabriqué à partir de fines feuilles de bois appelées placages de construction qui sont liées entre elles en couches afin de former un panneau stable et solide. Le contre-placage du bois était une méthode connue déjà des artisans de l’Antiquité, mais le contre-plaqué est un matériau relativement récent que l’on commença à produire commercialement vers le milieu du dix-neuvième siècle. La taille des panneaux obtenus, la stabilité et la facilité de travail sont les caractéristiques qui en ont fait un matériau très utile pour les assemblages d’intérieur et la construction des charpentes, mais ce n’est qu’avec le développement dans les années trente d’adhésifs imperméables que le contre-plaqué a trouvé une véritable place dans le bâtiment et l’industrie navale.
Une planche de bois massif est relativement instable et gonfle ou se rétracte plus dans sa largeur que dans sa longueur. Elle peut aussi se voiler, ceci dépendant de la manière dont elle a été débitée. Un bois possède une force élastique supérieure dans sa longueur, mais c’est aussi dans le sens du fil que l’on trouve les fentes.
On fabrique le contre-plaqué en apposant des placages l’un sur l’autre en alternant à angle droit le sens du fil ou des fibres, de façon à contrer les mouvements du bois. Le résultat est une planche stable et résistante au gauchissement qui n’a pas de sens de fissure naturel. La plus grande résistance d’un panneau de contre-plaqué se trouve dans le sens du fil du parement. La plupart des contre-plaqués sont faits de placages assemblés en nombres impairs afin d’augmenter l’équilibre, le minimum étant trois. Le nombre varie selon l’épaisseur des placages et du panneau et, quel qu’il soit, la fabrication doit se faire d’une manière symétrique en partant du placage central ou de l’âme du panneau.
Les placages de surface d’un panneau de contre-plaqué sont appelés faces. Lorsque la qualité diffère entre ces deux faces, la meilleure est appelée parement tandis que l’autre est appelée contre-parement. On utilise un code lettre pour classifier la qualité visuelle de chaque face. Les placages situés entre les deux faces sont appelés plis transversaux. La ou les couches centrales constituent l’âme du panneau..
Les placages
Les trancheuses et dérouleuses sont comme d’immenses rabots dont les placages seraient en quelque sorte les copeaux. La qualité de la coupe est contrôlée par le positionnement relatif de la barre de pression et du couteau.
Quelques méthodes de débit
Le déroulage est la méthode courante pour les placages de construction | |
Le déroulage excentrique qui produit un dessin semblable à celui que l’on obtient par tranchage à plat | |
Le tranchage à plat , une méthode courante pour obtenir les placages ondés traditionnels. | |
Le tranchage sur maille, méthode utilisée pour produire des placages avec un agréable motif de découpe sur quartier | |
Le tranchage sur quartier en taillant tangentiellement les billes divisées en 4. |
Caractéristiques des panneaux
L’épaisseur et le nombre de plis des panneaux
Les contre-plaqués sont fabriqués dans une large gamme d’épaisseur qui varie généralement entre 3 et 30 millimètres en suivant une progression de 3 millimètres. Il existe des » contre-plaqués d’aviation » spéciaux, fournis en très petites épaisseurs.
L’épaisseur des faces varie de 10/10ème de mm (épaisseur la plus courante) à 15/10ème de mm.
Le tableau suivant indique le nombre de plis suivant l’épaisseur des panneaux :
Epaisseur | Nombre de plis | |
Contre-plaqué extérieur | Contre-plaqués « marine » | |
3 | 3 | 3 |
4 | 3 | 3 |
5 | 3 | 3 |
6 | 4 | 5 |
8 | 5 | 5 |
9 | 5 | 7 |
10 | 5 | 7 |
12 | 7 | 7 – 9 |
15 | 7 | 9* – 11 |
18 | 9 | 11 – 13 |
19 | 9 | 11 |
21 | 9 | 15 |
22 | 9 | 13 |
25 | 11 | 13 |
30 | 13 | 13 –15 – 17 |
35 | 15 | |
40 | 17 | 19 |
(*)En gras le nombre de plis le plus courant
Dimensions des panneaux
En général, la largeur d’un panneau est de 1,22 mètre (4 pieds) et 1,53 mètre (5 pieds). On trouve également des panneaux de 1.70 m (5 pieds 1/2) et 1.83 m (6 pieds).
La longueur courante est de 2,50 mètres (8 pieds) et 3.10 m (10 pieds). Les mesures sont données en unités métriques ou impériales selon la source de fabrication.
Les dimensions courantes donnent les surfaces de panneaux suivantes :
Longueur / Largeur | 1.22 m | 1.53 m |
2.50 m | 3.05 m2 | 3.825 m2 |
3.10 | 3.782 m2 | 4.743 m2 |
Le fil du parement court généralement dans la longueur de la planche, mais pas obligatoirement. Il court le plus souvent dans le sens de la première mesure citée par le fournisseur; ainsi, un panneau de 1,22 x 2,50 mètres aura le sens du fil dans sa largeur.
Caractéristiques techniques
Le tableau ci-dessous donne les caractéristiques techniques de quelques panneaux couramment utilisés :
Tous plis okoumé | Faces Acajou, sapelli, moabi | Tous plis acajou | Tous plis moabi | |
Masse volumique | 500 kg/m3 | 540 à 580 kg/m3 | 520 à 550 kg/m3 | 800 kg/m3 |
Module d’élasticité | 4800 à 5100 MPA | 4800 à 5100 MPA | 6200 à 6800 MPA | 7000 à 7300 MPA |
Charge de rupture flexion | 40 à 53 MPA | > 43 à 53 MPA | 55 à 64 MPA | 65 à 80 MPA |
Conductivité thermique | 0,12 W/M.°C |
Pour la construction navale :
- La masse volumique a un impact sensible sur le poids final du navire.
- Le module d’élasticité indique la force qu’il est nécessaire pour ployer les panneaux. Les contre-plaqués « Tous plis okoumé » et « Faces acajou, sapelli…. » subissent relativement bien des trévirages conséquents (réalisation des galbords par exemple sur un bateau à clins).
- Les contre-plaqués antifractures « Tous plis acajou, moabi… » se trévirent beaucoup moins bien du fait de la dureté des bois (voir ci-dessus le module d’élasticité) et seront plutôt utilisés dans la conception de dérives, tableaux arrière, bancs, safrans, cloisons structurantes …
Les différentes colles utilisées
Les performances du contre-plaqué ne sont pas seulement déterminées par la qualité des placages, mais aussi par la qualité des adhésifs utilisés lors de sa fabrication. Les 3 classes d’utilisation du contre-plaqué normes EN 636-1, 2 et 3) déterminent la qualité du collage :
Classe 1
On utilise le contre-plaqué de classe 1 pour tous les travaux d’intérieur excepté la construction de charpentes. Il est communément fabriqué avec un parement de qualité décorative et un contre-parement de qualité inférieure. Les contre-plaqués intérieurs sont assemblés avec de la colle urée-formaldéhyde (ou urée formol), un adhésif de couleur claire. La plupart de ces panneaux sont destinés à l’utilisation dans un environnement sec: fabrication de meubles ou cloisonnement. Dans la fabrication de certains types de panneaux, on se sert d’adhésifs traités qui permettent l’utilisation de ces panneaux dans un environnement saturé d’humidité. Ne vous servez jamais de contre-plaqués intérieurs pour un usage extérieur.
La colle urée-formaldéhyde:
- Caractéristique : Une colle thermodurcissable à laquelle on ajoute un catalyseur qui la durcit par polymérisation.
- Normes : ACNOR 0112.5-M1977
- Applications : Pour les ouvrages à plat et façonnés. Permet de coller le stratifié sur des panneaux de particules et sur du contreplaqué. Prise à chaud pour la fabrication à l’atelier; formules spéciales pour utilisation sur le chantier avec prise à température ambiante.
- Propriétés pour le collage : La température de collage ne devrait pas excéder 82 °C (180 °F). Faible pouvoir d’obturation : le support doit être exempt de creux ou d’autres défauts. Bon collage même sous faible pression. Collage variable selon le traitement chimique superficiel du support.
- Effets sur le support : Transparence modérée des défauts de surface du support. Joints clairs. Abrasivité.
- Réaction à l’humidité : Mauvaise tenue aux intempéries.
- Plage des températures : À l’épreuve de la chaleur et du froid. Sensibilité aux températures supérieurs à 70 °C.
- Résistance fongique : Moyenne
- Résistance aux produits chimiques : Résiste aux huiles, aux graisses et aux solvants d’usage domestique.
- Observations : Produit une ligne de collage très solide. Rigidité élevée.
Classe 2
Les panneaux de classe 2 sont assemblés avec de la colle mélamine-urée-formaldéhyde (colle urée-formaldéhyde renforcée) et servent dans des conditions d’exposition partielle aux intempéries (utilisation dans les cuisines ou les salles de bains par exemple).
La colle mélamine-urée-formaldéhyde :
- Caractéristique : Une colle thermodurcissable (6 à 12 heures à 20°C, 1 à 3 heures à 40°C).
- Applications : Contre-plaqué, lamellé-collé…
- Propriétés pour le collage : La température de collage ne devrait pas excéder 82 °C (180 °F). Faible pouvoir d’obturation : le support doit être exempt de creux ou d’autres défauts. Bon collage même sous faible pression. Collage variable selon le traitement chimique superficiel du support.
- Effets sur le support : Joints clairs. Abrasivité.
- Réaction à l’humidité : Tenue à l’eau et à l’humidité.
- Plage des températures : Tenue satisfaisante à la chaleur.
- Résistance fongique : NC
- Résistance aux produits chimiques : NC
- Observations : Rigidité très élevée.
Classe 3
Les panneaux fabriqués pour être totalement exposés aux intempéries et à l’eau bouillante sont assemblés avec un adhésif de couleur rouge foncée, la résorcine-formaldéhyde (colle phénolique) ou la Phénol-résorcine-formaldéhyde. Les adhésifs intervenant dans ce processus de fabrication doivent respecter certaines normes et subissent des tests systématiques. Utilisés avec succès depuis de longues années, ils ont prouvé leur capacité de résistance aux intempéries, aux micro-organismes, à l’eau froide ou bouillante, à la vapeur et à la chaleur.
La colle résorcine-formol :
- Caractéristique : Une colle thermodurcissable (8 à 16 heures à 20°C, 2 à 4 heures à 40°C) aussi disponible en compositions pour prise rapide et à froid.
- Normes : ACNOR 0112.6-M1977 ACNOR 0112.7-M1977
- Applications : Pour ouvrages à plat et cintrages simples. Pour coller le stratifié sur des panneaux de particules et sur du contreplaqué.
- Propriétés pour le collage : La température de collage ne devrait pas excéder 82 °C (180 °F). S’accommode d’une pression modérée lors du collage. Tenue plutôt faible avec les matériaux ignifugés.
- Effets sur le support : Joints de couleur foncée. Abrasivité.
- Réaction à l’humidité : À l’épreuve de l’eau bouillante.
- Plage des températures : À l’épreuve de la chaleur (tenue au feu) et du froid. Tenue aux intempéries.
- Résistance fongique : Très bonne
- Résistance aux produits chimiques : Très bonne
- Observations : Destinée aux applications qui requièrent un collage hydrofuge offrant une résistance fongique et une résistance aux produits chimiques considérables. Certains ateliers ne sont pas équipés pour ce type de colle. Le support doit être composé d’une matière présentant une tendance au soulèvement de particules particulièrement faible. Toxicité.
Les prix
Les fourchettes de prix (prix 2000, TTC, en francs par mètre carré ) données ci-dessous sont à titre indicatifs, afin de guider l’acheteur de panneaux de contre-plaqué :
Epaisseur | Tous plis okoumé Panneaux extérieurs (CTB-X) Collage classe 2 |
Tous plis okoumé Collage Classe 2 ou 3 |
Faces moabi, sipo… Collage Classe 2 ou 3 |
Tous plis moabi, sipo… Collage Classe 2 ou 3 |
3 – 4 | 50 – 70 | 90 – 110 | 110 – 140 | 120 – 140 |
6 | 70 – 80 | 140 -170 | 150 – 180 | 180 – 200 |
9 – 10 | 110 – 120 | 190 – 220 | 210 – 250 | 250 – 280 |
12 | 120-140 | 230 – 260 | 250 – 280 | 300 -340 |
15 | 150 -170 | 270 – 310 | 300 – 370 | 380 – 420 |
30 | 500 – 600 | 720 – 800 | 1020 – 1100 |
Les fournisseurs
Les fabricants s’engagent sur des commandes minimum d’un certain nombre de panneaux, bien au delà de nos besoins pour construire nos petites coques. Il vous faudra en conséquence vous adresser aux détaillants qui peuvent vous être indiqués par ces fabricants.
Quelques adresses de fournisseurs sur Internet :
Toubois | Toubois commercialise une large gamme de panneaux, y compris de bons produits « marine ». Détaillant connu : ProShip16260 Chasseneil – FranceTel : 05 45 39 57 66Fax : 05 45 39 61 54 | Web : www.Toubois.comE-mail : Toubois@Toubois.com |
Charles | Panneaux réputés pour la construction navale | Web : ??? |
Célico marine | Commercialise des panneaux et les résines pour la construction navale | Web : www.celico.com |
Etablissements Joubert | Fabricant de panneaux marine (ex : Super Marine Ply) | Web : www.joubert-group.com |
Etablissements Allin | Fabricant de panneaux spéciaux marine | Web : www.allin.fr |
Conclusion : Réclamez un vrai contre-plaqué « marine »
La lecture des paragraphes précédents permet de se faire une idée sur les références d’un vrai contre-plaqué « marine » (pour la réalisation de coques de bateaux par exemple). Acheter un contre-plaqué « marine » ce n’est pas acheter du « CTBX » mais ceci :
- des panneaux constitués d’un maximum de plis dans l’épaisseur recherchée. C’est la principale différence avec les panneaux extérieurs, soit une plus grande résistance mécanique.
- des essences exotiques, panneaux réalisés « Tous plis okoumé » au minimum, voire « Faces acajou, moabi… » en fonction de votre budget et du type de finition recherché, et « Tous plis moabi… » pour les éléments mécaniquement très sollicités, toujours si votre budget vous le permet !
- le collage sera de préférence de type 4 (norme NF B 54-154) ou de classe 3 (normes NF EN 636-3 et NF EN 314-2 pour le collage) , c’est-à-dire avec une colle phénolique (phénol-formaldéhyde). Cette étude aura cependant montré que bon nombres de panneaux « marine » sont assemblés avec de la mélamine, collage suffisamment résistant à l’humididité pour se satisfaire d’un collage de type 3 ou de classe 2 (s’il y a imprégnation ou stratification du contreplaqué).
- sans « trou » ni espacement dans les plis. A l’achat examinez soigneusement les champs des panneaux et rejetez toutes les plaques sur lesquelles vous observez des espacements, même de l’ordre du millimètre ! Un espacement peut être fatal lors du trévirage de clins par exemple. Alors exigez de la qualité..
- La finition : achevé par des faces de finition de classe II (norme EN 635) minimum pour une finition vernie.
Document rédigé en Octobre 2000