La complainte du barreur

Sous le firmament sans nuage
Sur les océans endormis,
nous voguons vers quelques rivages.
Vers l’horizon bleu qui s’enfuit
Nous avons quitté nos villages
Nous sommes partis le coeur gros
Seigneur garde nous du naufrage
Prends pitié de tes matelots

Sur nous la nuit pose ses voiles
Et l’onde murmure tout bas
Le regard tremblant des étoiles
Semble veiller sur notre mât
Le frémissement des cordages
Répond aux soupirs des grands flots.
Seigneur garde nous du naufrage
Prends pitié de tes matelots.

Mais voici venir la tempête .
De la quille au mât frémissant
Le bateau se cabre et tient tête
A l’assaut du gouffre écumant
Consolidons bien les cordages
Vite préparons les radeaux
Seigneur garde nous du naufrage
Prends pitié de tes matelots.

La fureur des vents s’est calmée
Le soleil joyeux brille au ciel
Les vagues se sont apaisées
Aucun ne manque à l’appel.
Et toi tu commandes aux orages
Maître de la terre et des flots
Tu nous as gardé du naufrage
Grand merci pour tes matelots

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