Le dessalage, suite …
Objectif : ne pas « se mouiller », en ne prenant pas de risques
Pour cela, le maître-mot, c’est Prévoir !
1 – Le mauvais temps
Sur nos « voile-aviron » qui naviguent à la journée, avec une bonne prise de météo le matin, le risque de se faire surprendre par le gros temps est faible (attention aux brises thermiques). De même pour l’état de la mer (se renseigner sur certains phénomènes locaux : courants, barres, mascarets, … )
2 – L’état du bateau
Si le bateau qui prend la mer est en parfait état de navigation, c’est vrai que ça diminue les risques ! Vérifier en particulier les réserves de flottabilité et leur fixation, qui ont tendance à se faire la belle lorsque l’on redresse le bateau (plein d’eau…) et, n’oubliez pas de tout attacher à bord.
3 – L’équipage
Le chavirage est le fruit d’un déséquilibre provoqué, soit par la force du vent, soit par le poids de l’équipage (ou les 2). D’où, il est conseillé de :
- ne pas hésiter à prendre un (ou 2) ris : de toute façon, un bateau trop gîté avance beaucoup moins et fatigue beaucoup plus !
- surveiller constamment l’arrivée des risées en jetant un coup d’œil « au vent » du bateau
- éviter de frapper une écoute au taquet (brusque risée ou manque à virer toujours possibles)
- garder l’écoute toujours claire (attention aux « coques » dans l’écoute, aux poignées des avirons, aux pieds des équipiers, …)
- choquer en grand plutôt que de lofer en cas de forte risée
- rester vigilant, et, surtout, mobile : que ce soit à la gîte (risée soudaine), mais aussi à la contre-gîte (cas classique de l’équipage au rappel qui passe derrière un bouquet d’arbres)
4 – La sécurité
- ne pas trop compter sur le téléphone portable qui est un plus …quand il passe, et qu’il n’a pas pris l’eau ! essayez d’être autonome
- naviguer en flotte (au moins à 2) : c’est convivial, et en cas de pépin, c’est sécurisant !
- et, dans tous les cas, porter les brassières (éventuellement sous un pull ou un ciré pour qu’elle gêne moins)