Adieu camarades que la sournoise demande,
aux brisants comme aux déferlantes,
du sel de nos larmes jusqu’au noir de l’absence,
mat’lot que la peine est immense.
Refrain :
oh frères du port,
nos yeux toujours chercheront
les fleurs lancées par d’ssus bord,
recouvrant l’écume d’ajoncs.
Adieu camarades volés par l’océan,
quand vos plaintes se mêlent au vent,
il pleut sur la rade, sur nos cœurs et pourtant,
d’autres vous rejoindront sûr’ment.
Refrain
adieu camarades perdus dans la tourmente,
maudissez la vague insolente,
à jamais vos noms en nos âmes dolentes,
elles écoutent la mer qui chantent.
Refrain
adieu camarades du pays des légendes,
faites que l’saint patron vous entende,
d’mandez lui d’veiller sur ceux qui vous attendent,
sur un bout de granit et de lande.
Refrain